La phénoménologie, sous cette forme développée par Edmund Husserl, trouve aujourd'hui une application pragmatique essentielle
La phénoménologie, sous cette forme développée par Edmund Husserl, trouve aujourd'hui une application pragmatique essentielle. En psychologie clinique et en psychiatrie, elle propose une rencontre de l'autre assez originale qui dépasse l'approche séméiologique classique. Elle propose une dialectique entre le clinicien examinateur du symptôme, et le patient soumis passivement à cette investigation dont il devient objet. À cette place donnée à la rencontre vécue, proposée par la phénomènologie, chacun retrouve sa place de sujet et de sujet humain, comme pré-requis à une exploration partagée du fait réel, inter-subjective. Si l'approche phénomènologique n'est pas étrangère à de très nombreux auteurs (Sandor Ferenczi ou Jacques Lacan, pour ne citer qu'eux), certains la reprennent plus précisément et tentent de décrire sa spécificité. Arthur Tatossian (1929 - 1995), psychiatre français, reste une référence internationale toujours actuelle pour ses apports majeurs à la psychiatrie phénoménologique[Biographie[modifier | modifier le code]
Son père est luthérien, sa mère est juive orthodoxe. Il se convertit ensuite au catholicisme. Professeur à l'Université de Iéna de 1900 à 1906 puis à Munich de 1907 à 1910. Ses premières œuvres sont marqués par l'influence de Nietzsche et de sa philosophie des valeurs (en particulier le concept de ressentiment développé dans la Généalogie de la morale).
En 1902, il rencontre Edmund Husserl dont la pensée (la phénoménologie) le marquera durablement bien qu'il n'ait jamais été son étudiant. En 1910-1911, il donne un cours à la société philosophique de Göttingen. De 1919 à sa mort, il enseigne la philosophie et la sociologie à l'Université de Cologne.
Il fut considéré de son temps comme l'un des chefs de file de la phénoménologie (avec Nikolai Hartmann, notamment) à laquelle il donna toutefois quelques accents mystiques. Avant sa rupture avec l'Église, il contribua largement au renouvellement de la tradition catholique - Karol Wojtyla, le futur Pape Jean-Paul II, qui comptait parmi ses admirateurs, lui consacra sa thèse de 1953. Mais l'entreprise principale de Scheler fut la fondation d'une discipline nouvelle : l'anthropologie philosophique et sa contribution au développement de la sociologie de la connaissance (Wissensoziologie).
Son père est luthérien, sa mère est juive orthodoxe. Il se convertit ensuite au catholicisme. Professeur à l'Université de Iéna de 1900 à 1906 puis à Munich de 1907 à 1910. Ses premières œuvres sont marqués par l'influence de Nietzsche et de sa philosophie des valeurs (en particulier le concept de ressentiment développé dans la Généalogie de la morale).
En 1902, il rencontre Edmund Husserl dont la pensée (la phénoménologie) le marquera durablement bien qu'il n'ait jamais été son étudiant. En 1910-1911, il donne un cours à la société philosophique de Göttingen. De 1919 à sa mort, il enseigne la philosophie et la sociologie à l'Université de Cologne.
Il fut considéré de son temps comme l'un des chefs de file de la phénoménologie (avec Nikolai Hartmann, notamment) à laquelle il donna toutefois quelques accents mystiques. Avant sa rupture avec l'Église, il contribua largement au renouvellement de la tradition catholique - Karol Wojtyla, le futur Pape Jean-Paul II, qui comptait parmi ses admirateurs, lui consacra sa thèse de 1953. Mais l'entreprise principale de Scheler fut la fondation d'une discipline nouvelle : l'anthropologie philosophique et sa contribution au développement de la sociologie de la connaissance (Wissensoziologie).
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